Talent & Culture Rencontrez Capucine Viguier
19/01/2018
6 min

Capucine Viguier, Project Manager JO&JOE brand, nous livre sa vision de la mobilité internationale, synonyme pour elle d'épanouissement personnel et professionnel.

1/ Pour quelles raisons as-tu choisi de travailler dans l'industrie hôtelière ? Et plus particulièrement pour le Groupe AccorHotels ?

L’émotion au quotidien

J’ai toujours été émerveillée et intriguée par les scènes de vie qui se déroulent dans les hôtels. Je ressens beaucoup d’émotions en entrant dans un lobby où le design fait partie intégrante de l’expérience-client. C’est donc cela qui m’a attiré dans l’hôtellerie : le sens du détail, la richesse des « behind the scenes » et ce souci de performance dans la prestation de service. C’est toute cette complexité qui m’a attirée. C’est comme un spectacle qui ne s’arrête jamais et la plupart des clients ne se rendent pas compte de tout ce qui se cache derrière le rideau. A titre personnel, l’une de mes passions est d’ailleurs de tester en permanence de nouveaux hôtels. Découvrir des concepts innovants, s’immerger totalement dans des ambiances différentes… En plus d’être dépaysant c’est inspirant pour mon travail et un des éléments essentiels à mes yeux est de travailler dans un cadre où je m’épanouis.

Le facteur humain avant tout

J’aime faire plaisir aux autres et j’avais besoin de travailler dans un environnement où la bienveillance est un élément clé.  Le secteur de l’hospitalité, et plus particulièrement au sein du Groupe AccorHotels, permet de tisser des liens très forts. L’hôtellerie est un milieu méritocratique qui motive : plus on travaille plus on a de chances d’évoluer et d’arriver là où l’on souhaite ! Les possibilités sont immenses. C’est un secteur qui me correspond car au quotidien, je suis engagée à 300% dans les projets que j’entreprends. C’est sans aucun doute un milieu passionnant et de passionnés.

Un secteur dynamique

AccorHotels ne cesse d’évoluer et d’innover. Il faut savoir que je suis une personne qui s’ennuie rapidement, j’ai ce besoin d’apprendre tous les jours, et on ne peut pas s’ennuyer dans un tel groupe. C’est la seule entreprise qui me permettait d’avoir une expérience aussi globale en touchant à autant de services. J’ai eu la chance de faire un programme de Management Training en 1 an à Bangkok où j’ai pu travailler tant dans le F&B qu’au service réception, réservation et au marketing opérationnel !

2/ En tant que chef de projet pour la marque JO&JOE, quels sont tes défis au quotidien ?

En tant que membre de l’équipe Lifestyle de JO&JOE, je suis dans une division où la logique d’entreprenariat s’incarne parfaitement. Il faut toujours se remettre en question et penser différemment pour innover. Le lifestyle c’est vraiment un état d’esprit.

Je suis actuellement en charge de l’ouverture du premier JO&JOE Paris. Celle-ci est unique car je dois faire face à un triple challenge :

Les openings : au quotidien sur le court terme, je dois coordonner les opérations pour ouvrir à temps. Et c’est là où la phrase « Aucun jour ne se ressemble » prend tout son sens : je suis impliquée dans tous les domaines (opérationnel, technique et stratégique) : de l’élaboration du plan commercial et marketing au recrutement, à la mise en place des systèmes en passant par le revenu management, la mise en place du concept F&B, et les budgets. En plus de la diversité, ce que j’adore c’est partir de 0 et d’avoir tout à créer. J’ai besoin de ce challenge et chaque ouverture est une page à écrire.

Une nouvelle marque : JO&JOE se positionne comme précurseur dans son domaine, l’hôtellerie alternative en cassant les codes de l'hôtellerie traditionnelle. Car JO&JOE n’est ni un hôtel ni une auberge. La logique « Learning by doing » / « apprendre en marchant » s’applique tout à fait dans ce cas présent.

Et enfin, la viabilité de la marque : le challenge à long terme est d’assurer JO&JOE comme acteur viable auprès des investisseurs. Car ce produit, qui a séduit par son prototype à Hossegor, verra le jour fin 2018 avec son flagship à Paris.

 

3/ Tu as débuté en tant que chargée de clientèle à Bangkok et tu es maintenant chef de projet pour notre toute nouvelle marque JO&JOE. Quel effet cela fait-il de travailler à l'étranger ? Comment la mobilité internationale devient-elle une source d'épanouissement professionnel ?

Je commencerai par ce que vous attendez tous : une expérience à l’étranger permet de donner de la valeur ajoutée à son profil. Mais travailler à l’étranger m’a surtout procuré un sentiment de liberté en plus d’avoir vécu l’effet « wow » dès les premiers instants. En enchainant mes expériences à l’étranger, j’avais envie de me différencier et de vivre des expériences atypiques J’ai énormément appris en termes d’adaptation managériale (de Bangkok à Berlin) en faisant face à des modes de management totalement différents d’un pays à un autre. Attirée par le dynamisme et la culture asiatique, j’ai décidé de rester en Asie après mon expérience à Bangkok, et de poursuivre cette quête de découverte et d’émerveillement en finissant mon Master à Shanghai. L’avantage également en ne se fermant aucune porte c’est qu’on a plus d’opportunités !

 

4/ Dans quelle mesure dirais-tu que AccorHotels favorise la mobilité internationale ?

AccorHotels propose d’immenses opportunités pour découvrir des métiers et voyager si l’on est mobile. C’est un formidable accélérateur de rencontres professionnelles. Tous les parcours sont atypiques, il n’y a pas (ou presque plus) de parcours tracés. Il existe des programmes adaptés, des sessions de Management training. J’ai d’ailleurs moi-même bénéficié d’un programme accéléré de mobilité internationale d’une durée d’un an qui m’a permis de partir à Bangkok. C’est avant tout un choix personnel et il faut savoir saisir les opportunités. C’est grâce à cette expérience que j’ai gagné des compétences-clés pour avoir une vision globale de l’opérationnel : Réservation, hébergement, restauration, marketing opérationnel. Cela m’a aussi permis, dans un laps de temps très court, de savoir ce que j’aimais et ce que j’aimais moins et de sortir de ma zone de confort. En plus de la mobilité, j’ai également eu l’opportunité de travailler pour différentes marques à travers le monde : Pullman, MGallery by Sofitel, Novotel et JO&JOE maintenant. J’ai participé à 3 grosses préouvertures d’hôtels qui ont été très riches et intenses (MGallery Cures Marines Trouville, Pullman Roissy CDG Airport et le flagship Novotel London Canary Wharf).

Au-delà des compétences acquises, je caractériserai AccorHotels comme une grande famille : les frontières s’effacent, les cultures se mêlent, on noue des relations à vie. Je suis fière de participer à ce dynamisme. Pour résumer, en l’espace de 4 ans au gré de mes déplacements, j’ai tissé des liens forts, durables, avec mes collègues et managers avec qui je suis quotidiennement en contact. Ce sont aujourd’hui des ami(e)s.

 

5/ Où se situerait l'emploi de tes rêves ? Et que te vois-tu faire dans 10 ans ?

Je ne pourrai pas vous dire où je me trouverai dans 10 ans. En tous cas, il s’agira d’une grande ville où il se passe toujours quelque chose. Je dirais qu’avant même la nature du travail que l’on exerce, on choisit avant tout ses managers et les personnes qui nous entourent. Je n’ai donc pas de localisation précise en tête, car pour le moment je me sens épanouie au sein de la branche JO&JOE, et je souhaite continuer dans cette aventure. Pouvoir participer à développer la marque, la faire grandir, construire une relation durable. La motivation qui m’habite ? Cette fibre entrepreneuriale au fond de moi me laisse penser qu’un jour j’aimerais pourquoi pas créer ou cofonder mon propre business afin de toujours rester dans cette excitation de création de valeur.

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